Une commande du Tricollectif :

JERICHO SINFONIA
(Nicole Videman, 5 septembre 2018)

« Jericho Sinfonia », une œuvre artistique originale dont la musique intense et inventive fait alterner recueillement et tumulte. Un album-concept porteur d’espoir qui fait tomber les murs entre l’art et les sciences. Une contribution spirituelle au jazz du vingt-et-unième siècle."

SONOGRAPHIE ET LIVRET Sylvie GASTEAU

PRODUCTION LE TRICOLLECTIF

LABEL AYLER RECORDS

JUIN
2018 

« Jericho Sinfonia », deuxième tableau d’un tryptique

Christophe Monniot rapporte par ailleurs que « le début de l’écriture du projet remonte à la même période que celle où il a conçu Vivaldi Universel ce qui lui permet de préciser que dans les faits, « Jericho Sinfonia » « fait partie d’un triptyque dont Vivaldi Universel serait le premier volet où la planète est attaquée par l’action des pays industrialisés avec les répercussions qu’on connaît. Jericho Sinfonia serait le deuxième tableau alors que La Nouvelle Terre, sans paroles, constituerait le troisième et dernier tableau ».

Il a conçu l’album « comme un opéra dont il a écrit la musique et Sylvie Gasteau le livret ». Elle a enregistré nombre des entretiens (hormis entre autres celui où Marguerite Duras interroge le petit François) qu’elle a montés. Ils se sont ensuite « réunis tous les deux pour construire le film et instaurer la cohésion entre les musiques et les paroles ».

Pour nommer son œuvre, Christophe  a choisi le terme Sinfonia en hommage à Luciano Berio (auteur de « Sinfonia ») auquel le saxophoniste porte une grande admiration. Il dit avoir beaucoup écouté d’autres compositeurs qui ont irrigué son inspiration et cite « Messian, Coltrane et Bernstein« .

L’écriture

Interrogé quant aux modalités particulières de l’écriture de la musique, Christophe précise que Dans Cité, le « dernier thème avec plein de petites parties qui termine l’album a été écrit en tout premier ». Il lui est alors apparu « comme une synthèse à partir de laquelle [il a] développé ensuite les parties de ce tout pré-existant ».

Christophe s’exprime en soliste dans les trois Hymnes où il improvise et ensuite « donne la parole aux solistes de l’orchestre qui croient en la symbolique de l’art qui ouvre les frontières ».

Christophe avec Adrien Chennebault, initiateur du projet, pendant l'enregistrement.

"Mu par une nécessité intérieure, Christophe Monniot et ses collègues ont élaboré une musique très personnelle, révolutionnaire même, et à ce titre dérangeante. C’est une musique qui résiste à sa propre réification, elle refuse d’être un objet et se présente à nous comme un sujet. Elle invite à être rencontrée debout, elle engage à une interaction, elle sollicite une réponse et constitue, par ce défi personnel et ce respect de l’auditeur, une voix prophétique et essentielle dans le jazz aujourd’hui." Michel Petrossian

L’instrumentation

Le texte biblique évoque les trompettes de sept prêtres alors que le Grand Orchestre du Tricot n’en compte que deux. Christophe  précise que le terme trompette recouvre en fait « les cornes de béliers utilisées en guise de trompes pour souffler la Terouah ». Il ajoute qu’aux trompettes s’ajoute « le saxophone baryton qui incarne les fréquences basses » des vibrations évoquées par les scientifiques.

« Les cloches tubulaires sont utilisées à trois reprises » et ces percussions jouent un rôle important dans la composition. Elles ouvrent le premier thème Veni Veni Emmanuel et incarnent alors « le désespoir, la douleur, la complainte, le problème, l’appel à l’aide, la prière à Dieu ».

Elles ré-interviennent dans Sonne, heure ! « quand la frontière entre le rationnel et l’irrationnel devient floue ». Ce morceau constitue « l’épicentre de l’œuvre », le moment où l’on entend les paroles des scientifiques, des extraits de « l’ultima intervista » de Pasolini lus par Roberto Negro en italien et Michel Richard en français. Sont alors évoqués le refus, la volonté d’abolir, l’énergie et la tendance au désordre, la cohésion de ceux qui se battent et résistent,.

On retrouve enfin les cloches tubulaires dans le thème ultime, Dans Cité. Leur sonorité figure alors « l’espoir après la chute du mur ».

Sylvie Gasteau - Créatrice sonore

 

Trophée de bronze 

L'essai radiophonique créé par Sylvie Gasteau avec la musique de Christophe Monniot, a obtenu en 2015 l'award de bronze du New York festival.

 

"Variations Martin Luther King around the dream", Essai Radiophonique primé.

"I have a dream" est une phrase qui traverse les langues autant que l'histoire. Inspirée par cette ubiquité, Sylvie Gasteau propose un ensemble de variations polyglottes autour du fameux discours de Martin Luther King prononcé le 28 août 1963, entre lecture, rap, archives et témoignages.

Musique originale, composée et jouée par Christophe Monniot

Réalisation : Alain Joubert, Pierre Pauthier, Sylvie Gasteau

Pour écouter une autre œuvre radiophonique de Sylvie Gasteau "La peur des hommes", avec une musique originale de Christophe cliquer ci-après : 

.

Grandes 
Voix
Bulgares

NOVI KORENI

François Raulin Piano
Christophe Monniot Saxophone
Claude Tchamitchian ou Bruno Chevillon Contrebasse
Choeur des Grandes Voix Bulgares dirigé par Ilia Mihaylov

Compositeurs : François Raulin, Stefan Dragostinov, Claude Tchamitchian, Krassimir Kyurkchiysky, Charles Aznavour, Angel Cabral, Thad Jones, Christophe Monniot.

À l’origine de ce projet, il y a la rencontre entre trois figures du jazz hexagonal et le Grand Choeur des Voix Bulgares. Une aventure humaine et artistique, débutée en 2007 avec le ciné-concert « La Belle Nivernaise ». Ce concert, présenté de nombreuses fois sur scène, a permis au trio de s’imprégner profondément des chants populaires bulgares, et dès lors de rêver à un nouveau répertoire.

François Raulin, Christophe Monniot et Claude Tchamitchian retrouvent le célèbre choeur, dirigé par Ilia Mihaylov. Ensemble, ils construisent une nouvelle oeuvre, Novi Koreni - ou Nouvelles Racines, afin de mettre à nouveau en résonnance le jazz actuel avec la richesse de ces grandes voix, solistes ou collectives.

Poèmes bulgares, mélodies traditionnelles, compositions originales, chants populaires bulgares ou français, musiques improvisées, standards du jazz américain : ce répertoire protéiforme dessine un nouveau paysage sonore où les racines s’entremêlent, et célèbre une musique du 21e siècle libre et sans frontières, qu’elles soient géographiques, musicales ou temporelles.

SEPT
2015

Musique du film "Edmond, un portrait de BAUDOIN"

Durant plus d’un an, Laëtitia Carton a suivi Edmond Baudoin pour réaliser son deuxième film "Edmond, un portrait de Baudouin". Ce film documentaire est déjà  la découverte d'un endroit magnifique, Villars, dans le Vaucluse mais c'est surtout la découverte d'un artiste talentueux et passionnant, Edmond Baudoin. Il devient l'espace d'un film un portrait, lui qui met tant de talent à les  faire avec son crayon. 

Pour musicaliser ce documentaire, la réalisatrice a choisi Christophe Monniot, dont c'est le premier film. Laetitia Carton a choisi de mettre de la musique seulement lorsque l'on voit des extraits de bd, ce qui rend cette plongée dans l'univers du dessinateur encore plus particulière. Le compositeur a créé des musiques proches du jazz mais en choisissant un procédé moins classique. Cela donne une approche inédite qui colle très bien aux incursions dessinées. Un voyage que je conseille à tous les amoureux du neuvième art surtout lorsqu'il est sublimé par le septième.

"J'ai (...) demandé à Christophe Monniot de nous rejoindre avec sa musique. Je l'ai découvert il y a quelques années lorsqu'il jouait avec la Campagnie des Musiques à Ouïr. Je savais que sa "voix", son souffle, sa grâce, collerait parfaitement à l'univers de Baudoin et de ses livres." Laëtitia Carton

Edmond Baudoin

Duos pour 2 saxophones en Si b et Mi b

Christophe Monniot, musicien saxophoniste et compositeur, a reçu le 1er prix à l'unanimité, 1er, nommé en jazz et musiques improvisées au CNSM de Paris et le 1er prix de soliste au Concours international de jazz de La Défense".

Reconnu pour son travail de composition sur ses nombreux albums, il est notamment l'auteur de ce recueil de partitions écrites (Editions Henry Lemoine - Collection Claude Delangre) jouées dans de nombreux conservatoires de France. Ces compositions de 5 pièces pour duo de saxophones, portent une attention toute particulière et constante sur l'impulsion rythmique. 
Elles ont été jouées et entendues dans différentes occasions avec et par Daniel Humair, Pat Metheny, Yvette Horner, Bernard Lubat, Michel Portal, Marc Ducret. "

Ce recueil contient la partition des titres suivant : Valse pour Alex - Twist - L'une rousse - Mécanique Samovar - La bourrée des Mariés

 

Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions

Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.